Violaine Abbatucci
« J’ai grandi dans une famille où les arts tenaient une grande place. Ma mère était céramiste de métier, et mon grand-père, peintre amateur. Il y a sans doute un peu de génétique dans mon appétence pour le dessin et la peinture. Pour autant j’étais bien loin d’imaginer en faire un jour mon métier.
Mon arrivée à Nice en 1986 a été le premier révélateur de cette vocation artistique avec la découverte des ocres du sud. Immédiatement mes croquis en noirs et blancs ont pris de la couleur. Le succès de ma première exposition en 2003 m’a encouragé à faire le choix de l’artistique et depuis 2012 j’ai finalement pris ma place parmi les aquarellistes et des carnettistes professionnels.
Quand je peins, en atelier ou sur le motif, je mobilise tous mes sens pour être au plus près de mes émotions. Et lorsque le spectateur les ressent, je sais que j’ai réussi à mettre dans ma peinture non pas la réalité de ce que j’ai vu, mais bien la réalité de ce que je suis… et c’est une belle récompense ».